Vous souvenez-vous de ce vers de Corneille dans « Horace » : ‘Rome, l’unique objet de mon ressentiment’ ? Peut-être vous êtes vous amusé comme moi à le déclamer en remplaçant le mot Rome par : mon mari, mon patron, ma voisine, mon banquier, mon cancer, les pesticides, la centrale nucléaire, le temps, les grévistes, l’injustice… ou tout objet extérieur d’intense préoccupation et d’anxiété? Sur le moment c’est vrai, ça fait du bien de déclamer, d’improviser sur...